Tissu alsacien Bettelkelsch au mètre

JARDINS de BOUXWILLER : la nouvelle pousse bleu kelsch

Des parfums d’ambiance à sa collection de kelsch, Laurence Fritz, fondatrice de la maison bleu kelsch depuis 2003, émerveille les sens et les intérieurs pour le plus grand bonheur de tous. L’entrepreneuse de Mulhausen va une fois de plus mettre les traditions Alsaciennes à l’honneur avec une réédition remarquable du Bettelkelsch. Ou comment un sac à malice redonne de la superbe au légendaire kelsch des mendiants…

 

Depuis 2018, Laurence Fritz réédite le tissu kelsch dans le pur respect des traditions de la région. Cette amoureuse des arts décoratifs et du design trouve l’inspiration au gré de ses lectures. Mais, ce sont surtout deux rencontres décisives qui vont lui mettre le pied à l’étrier, à commencer par Marie-Noëlle Barthelmé. La pionnière en réédition d’objets alsaciens va rapidement l’encourager à participer au prix Fond’Action Alsace. Une fierté et une envolée pour la jeune créatrice qui recevra le premier prix en 2004.

Dès lors, Laurence Fritz commence des investigations sur les traditions alsaciennes et plus particulièrement sur l’histoire du tissu kelsch notamment à travers l’ouvrage “Les étoffes en Alsace” de Christianne Burckel. Ses recherches vont la conduire à Muttersholtz, auprès de Michel Gander, histoire de percer quelques secrets ancestraux sur les techniques de fabrications artisanales. De cette rencontre née l’envie, telle une promesse, de perpétuer ce patrimoine. Et c’est chose faite avec une collection de 14 tissages bleu kelsch made in Alsace et labellisés France Terre Textile.

En 2022, Bleu kelsch poursuit son ascension avec la remise à jour du savoir-faire dit “bleu de retrait”. Une pratique révélée vers 1820 par une nouvelle nuance de bleu issue de l’oxydation du lignite, extrait des mines à charbon de Bouxwiller. La technique, aujourd’hui modernisée, consistait à isoler le métis brut par des plaques en bois gravées du décor et de teinter le reste du tissu avec le pigment bleu. Un rendu fabuleux qui a permis aux plus pauvres de l’époque de posséder du kelsch. L’étoffe était plus abordable d’où son nom : kelsch des mendiants, Bettelkelsch.
 

Il ne manquait à Laurence Fritz qu’un motif rare, surprenant et reconnaissable entre les rayures et les carreaux. Et c’est sur un sac en toile customisé avec un aplat d’un très vieux Bettelkelsch que la pépite fut trouvée !

Un décor floral, fin et délicat qui inspire la nature, les senteurs, la beauté des jardins… Des JARDINS de BOUXWILLER.
Le coup de foudre est foisonnant : nappe, serviette de table, housse de coussin, tablier… La créatrice alsacienne a plus d’une idée dans son sac “Mon souhait serait que ce nouveau kelsch, ou même la collection, trouve ses nouvelles marques également dans la rue, sur les gens, en prêt à porter… “.
Avis aux talents Alsaciens !